mercredi 6 novembre 2013

Planete DaGoba

Salut les poules et les poulets!

Goba, ici Goba. Ceux qui ecrivent parlent a ceux qui lisent.

Sept. c'est le nombre de semaines depuis notre depart. tout pile. je crois.
Neuf. c'est le nombre de jour avant notre depart dans l'autre sens. tout pile. j'en suis sur.
Douze. c'est le nombre d'avant plus trois.

Nous sommes donc a Goba. dans les montagnes de Bale. Un vrai trou.
Mais un beau trou. Peut-etre le plus beau trou que j'ai jamais vu.
En fait c'est l'endroit qui me plait le plus, parmis tout ceux qu'on a visite.
Mais c'est la fin du recit qui suit, je recommence donc au debut.

Dans l'episode precedent, nous avions fraternise a Lalibela, glande a Gondar et cailler dans le Simen.

Apres avoir fait des adieux relatifs a Romain et Simon, nous avons franchi le pas de la gare des bus de Gondar et pas pris de billet pour Bahir Dar.
Nous sommes revenu le lendemain et nous avons pris un bus pour Bahir Dar. On y a passe deux jours. Bahir Dar c'est un peu le Miami de l'Ethiopie. Y'a des palmiers, de l'eau, des bateaux en papyrus, du paludisme, des injeras au poisson (pour les neophytes, l'injera c'est le plat national, un genre de grande crepe, qui date de l'epoque ou les bretons ont colonise l'Ethiopie).
Bref, c'est une grande ville et nous on n'aime pas ca. Alors on s'est barre de la vite fait bien fait.
On a pris un bus pour la petite ville de Kosober, pas loin dans les montagnes en direction d'Addis Abeba. On y a passe deux jours. Cette fois c'est pas que la ville nous deplaisait, au contraire, les gens etait tellement sympas, et ce petit resto tellement bon!
Kosober c'est une ville de l'ouest americain qui lors d'un bug spacio-temporel s'est retrouvee deplacee dans les hauts plateaux ethiopiens. 
Tu vois la ville typique du farwest, avec la grand rue centrale, les saloons sur les cote, la poussiere soulevee par les charettes et les chevaux? 
et bah tu vois Kosober.
Tu me crois pas? t'as qu'a y aller.

Apres Kosober, Tilili, comme ma cousine.
On y fait une petite halte d'une demi journee, le temps d'aller voir qu'une chute d'eau c'est humide, de se faire arnaquer, de s'embrouiller avec la moitier de la campagne avoisinante et de prendre un the en jettant des cailloux aux gamins relous.

De la on reussi a prendre un bus (ouf!) pour se barrer de ce bled qui m'aura exaspere.
Et on arrive a Debre Markos. On y passe deux nuits. Ah non, trois finalement, fallait prendre les tickets de bus en avance cette fois. Bon Yvain, eglises, Marino, terrasses de cafes.
Debre Markos pas grand chose a dire a priori, vu que je me rappelle de rien de special.
A part un anglais qu'on y a croise et qui m'a fait un beau dessin de Mohammed Ali.

Puis on repart a Addis Abeba retrouver Romain, Simon et Pierre. Quelques galeres pour se retrouver dans la grande ville sans portables, mais on y arrive et on fete ca en buvant un bon vin chaud hors de prix au resto franchouillard du coin.
Peripeties de grandes villes, je vais pas vous raconter ma vie non plus. hop on passe.

On se barre d'Addis, on arrive a Shashemene, ville sainte des rastas du coin. 
C'est dans la campagne de ce bled que se trouve le bout de terrain que l'empereur Haile Selassie a donne a un groupe de jamaicain. Du reggae dans la rue, des dread locks au vent, une odeur familiere dans l'air.
On y passe une nuit. Pas plus, on veut de la campagne.

Un petit bus, quelques dizaines de kilometres et nous voila a Dodola.
Qu'est ce qu'on fait a Dodola?
On fait dodo la.
Haha. Marrant.
On passe 3 jours dans un petit hotel a l'ecart de la grand rue principale, le the y est bon, la bouffe aussi et la musique dechire. Quand y'a pas de panne d'electricite. On a meme droit a du Satie au reveil. Un regal.
Des clients de l'hotel nous invitent pour une ballade dominicale en bord de riviere, tres tres chouette.
Yvain donne des cours de dessin, je donne des cours d'anglais.
3 jours vraiment cooool.
Et nous voila reparti, parce que en fait on a un but. Je vous l'avais pas dit?

En fait on etait en train d'aller a Goba, et oui. Tu sais la ville dont je parlais tout a l'heure et ou on est en ce moment meme.
Goba. 
Goba, c'est tout droit. Apres y'a plus rien. Apres c'est les grandes montagnes avec les loups, les lions, les antilopes et les phacocheres.
Ici plus de chevaux que de bagnoles. 
En fait y'a meme pas de bagnoles. Juste des bus qui font l'aller-retour jusqu'a la ville d'avant Goba, Robe; 
et des touc-touc pour ceux qui ont la flemme de faire le kilometre et demi de la ville a pied.
Y'a un marche le lundi, le mercredi, le vendredi et le dimanche.
Les gens ici sont les plus sympas du monde. Et oui, aussi plus sympa que toi.
On y a trouve une chambre immense au deuxieme etage, un de rares deuxieme etages de la ville, j'en ai compte cinq. On y a trouve le meilleur beyenet de la ville (pour les neophytes qui commencent a me gonfler, un beyenet c'est une injera (voir plus haut) avec des sauces vegetariennes, de la salade, du riz ou des pates, du piment, des patates, plein de trucs bons quoi, pas cher du tout et tres tres complet), les meilleurs cafes du monde et des gens super sympas, mais je l'ai deja dit ca.

Voila. ca fait deux heures que je suis sur internet a galerer avec les photos, j'en ai marre, je me barre.

Je pense a vous tous, je vous embrasse bien fort et a bientot j'espere!

Nino


Ps: C'est pas vrai que les gens ici sont plus sympas que toi tout le monde est sympa pareil.

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